Situation géographique
Les bassins versants des lacs des Cèdres se situent à environ 135 km de Gatineau, en Outaouais, dans la Municipalité de Messines, sur le territoire de la MRC de La Vallée-de-la-Gatineau. Une partie des bassins, au nord des deux lacs des Cèdres, est située dans le territoire de la communauté algonquine de Kitigan Zibi. Les bassins versants sont reliés entre eux et occupent une superficie totale de 52,7 kilomètres carrés (5270 ha). Un réseau routier géré par la Municipalité de Messines relie le territoire aux villages de Messines et de Farley.
Milieu naturel
Le Petit lac des Cèdres a une superficie totale de 2,8 km2 (280 hectares) et le Grand lac des Cèdres de 7,9 km2 (790 ha). Les deux lacs présentent une morphologie complexe, incluant plusieurs baies et îles et le territoire se distingue par un caractère forestier avec montagnes, forêts, lacs, ruisseaux et milieux humides. Le secteur compte plusieurs espèces d’arbres mélangées au cèdre (Thuya occidentalis), qui domine.
Les lacs des Cèdres sont principalement alimentés par des sources et l’eau de pluie, et par plusieurs petits lacs non habités qui font partie des bassins versants. Le Grand lac des Cèdres se jette dans le Petit lac des Cèdres par un cours d’eau, long de 450 mètres (le ruisseau des Cèdres). A l’extrémité nord-est du Petit lac des Cèdres, un autre ruisseau sert de décharge et le relie au lac Pitòbig, situé dans le territoire de la communauté Kitigan Zibi.
Sites d’intérêt

Aires de stationnement
Pour accéder aux sentiers récréatifs des lacs des Cèdres gérés par le PERO, une aire de stationnement a été aménagée près du lac Boutin (lac Vaseux sur la carte) et une autre près de la rampe de mise à l’eau du Petit lac des Cèdres. Pour de plus amples détails, voir Projets et réalisations | Nos réalisations | Les sentiers récréatifs des lacs des Cèdres
Rampes de mise à l’eau
La Municipalité de Messines gère une rampe de mise à l’eau publique sur chacun des lacs des Cèdres.

Aire de confinement du cerf de Virginie
Aire protégée mise en place par le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs et gérée de façon à préserver les habitats du cerf de Virginie. La zone, située à l’est du Petit lac des Cèdres, a une superficie de 571.2 hectares.
Refuge biologique
Les refuges biologiques sont de petites aires forestières dans lesquelles des habitats et des espèces sont protégés de façon permanente, pour conserver des forêts mûres ou surannées représentatives du patrimoine forestier et y maintenir la diversité biologique. Elles sont gérées par le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs. Le refuge biologique, à l’ouest du Grand lac des Cèdres, a une superficie de 99,8 hectares.
Site faunique d’intérêt
Le Grand lac des Cèdres et ses alentours (1100 ha) sont classés comme « site faunique d’intérêt » par le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs pour les frayères à touladi en lac et dans le ruisseau des Cèdres, considéré comme le seul site connu de frai en ruisseau en Amérique du Nord.
Ruisseau des Cèdres
Situé entre le Grand et le Petit lac des Cèdres, ce ruisseau est une frayère naturelle pour la truite grise ou touladi (Salvelinus namaycush). La reproduction a lieu à l’automne, entre septembre et novembre. Le Grand lac des Cèdres se décharge dans le Petit lac des Cèdres. Cette frayère du touladi dans le ruisseau des Cèdres est considérée comme le seul site connu de frai en ruisseau en Amérique du Nord.
Décharge du Petit lac des Cèdres
Ce ruisseau est situé dans la Réserve Kitigan Zibi, à l’extrême nord-est du lac. L’eau s’écoule vers le lac Pitòbig, dans la Réserve.
La population
Il y a 237 propriétés autour des deux lacs dont la plupart comptent au moins 0,40 hectares (1 acre) de terrain. De plus, quelques résidences sont construites sur les chemins d’accès aux lacs.
D'abord occupé par des peuples autochtones qui venaient y faire la chasse et la pêche, le territoire a ensuite été exploité par les bûcherons. Dans les années 50, des vacanciers venant des régions environnantes et d’ailleurs y séjournaient pendant la saison estivale. C’est grâce au regroupement de ceux-ci que le système routier a été développé, ce qui a permis l’accès aux deux lacs en voiture. Le territoire est aujourd'hui occupé par des gens venus de tous les horizons qui ont tous un point en commun : celui d'aimer leur coin de paradis!