Gestion de la population de castors

Le Portrait et diagnostic du bassin versant des Lacs des Cèdres achevé en 2014 révèle que la population de castors dans les bassins versants fait problème, particulièrement dans deux ruisseaux, où leurs barrages entravent l’écoulement de l’eau dans l’ensemble du bassin. Ces barrages peuvent à l’occasion inverser le cours de l’eau entre le Petit et le Grand lac des Cèdres. Une situation que nous voulons éviter pour les raisons suivantes :

  • Le ruisseau du Petit lac des Cèdres est un des rares endroits au Québec où le touladi fraie naturellement. Le maintien du débit de l’eau est essentiel à la préservation de cet habitat.
  • Le libre débit de l’eau permet un niveau d’oxygénation essentiel à la santé des lacs.
  • Le Petit lac des Cèdres a un problème de myriophylle en épi. Nous voulons à tout prix éviter une migration de la plante par le ruisseau. Si le cours est inversé, des fibres de la plante pourraient se déplacer vers le Grand lac des Cèdres.

Pour ces raisons,l’Association gére la population de castors dans le ruisseau des Cèdres (entre les deux lacs) et le ruisseau au nord du Petit lac des Cèdres.

Depuis 2016, le ministère de la Forêt, de la Faune et des Parcs du Québec octroie à chaque année un permis spécial pour la capture des castors et le démantèlement des barrages. Un trappeur certifié pour ce travail effectue avec l’aide d’une équipe de bénévoles les travaux nécessaires en utilisant les bonnes pratiques recommandées par le Ministère.

Ceux qui s’intéressent à la réglementation qui encadre la gestion du castor au Québec sont invités à lire le document du ministère de la Forêt, de la Faune et des Parcs : Résumé des exigences réglementaires relatives à la gestion des castors et au démantèlement de barrages de castor.

 

Historique des activités

 

2024

  • Les résidents observent une croissance de la population de castors sur les lacs des Cèdres.
  • Vérification régulière des barrages sous le pont Jean Lapointe.les bénévoles ont dû démolir le barrage construit par les castors à deux reprises. Aucun castor n'a été capturé.

2023

  • Entre le 23 mai et le 14 octobre, les bénévoles ont dû démolir le barrage construit par les castors à huit reprises. Malgré ces interventions répétées, aucun castor n'a été capturé.
  • Il est à noter que les gestionnaires du dossier des castors sont en pleine évaluation de la procédure à suivre pour faire face à cette situation. Nous tenons à souligner que notre collaboration avec le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs vise à nous aider dans la gestion des populations de castors.
  • Renouvellement du permis pour la capture de castors auprès du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs pour une période de 3 ans.

2022

  • Une fois par semaine, l’équipe de bénévoles a fait une inspection visuelle sur les deux ruisseaux. La circulation de l’eau n’a présenté aucun problème cette année. Les bénévoles ont dû intervenir à deux reprises et faire une brèche dans le barrage de castor sous le pont Jean-Lapointe, mais il n'était pas nécessaire de poser des pièges à castor. Nous n'avons pas eu à intervenir dans le ruisseau au nord du Petit lac des Cèdres. Dans l'ensemble, ce fut une saison calme.

2021

  • Juin : Le niveau d’eau est un peu plus haut aux lacs des Cèdres. Le ruisseau situé au nord du Petit lac des Cèdres a été partiellement bloqué par un barrage de castors. L’équipe de bénévoles et le trappeur ont ouvert des brèches sur le barrage afin de favoriser un meilleur écoulement.
  • Plus de trente-cinq (35) visites d’observation visuelle ont été effectuées au cours de l’année. Les bénévoles ont détruit à plusieurs reprises les barrages de castors sous le pont Jean-Lapointe.

2020

  • Septembre : Certains de nos membres ont remarqué que le niveau d’eau du Petit lac des Cèdres était plus élevé qu’à l’habitude. Des barrages de castor avaient freiné le débit de l’eau entre les lacs du bassin versant. Notre équipe de bénévoles a suivi les recommandations du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs et démantelé les barrages. C’est un travail exigeant et pénible qui s’imposait pour rétablir le courant naturel de l’eau et, ainsi, les conditions propices au frai des touladis, à l’automne.
  • Vous remarquerez que, dans le ruisseau du Petit lac des Cèdres, un limnimètre a été installé pour mesurer le niveau de l’eau. Il permettra aux membres de l’équipe de monitorer le niveau de l’eau et de compiler des statistiques utiles à la gestion du cours de l’eau dans le bassin versant. Un enjeu important pour l’oxygénation des lacs et le frai du touladi.

2019

  • Peu d’activités ont nécessité l’intervention de l’équipe de gestion du castor.